Bobo-Dioulasso : La flambée des prix des biens de consommations fait des gorges chaudes.
Ce Mardi 7 juin 2022, une équipe de la rédaction du journal woun-info.net s’est rendue au grand marché de Bobo Dioulasso. L’objectif de cette visite est de faire le constat des prix des légumes qui sont quasi incontournable dans notre alimentation quotidienne. Nous avons donc puis recueilli quelques propos que nous suivons avec:
Safiatou OUEDRAOGO et Deborah BONOU(Stagiaires)
Il est 9h30 minute que nous sommes au grand marché de Bobo Dioulasso. L’on constate par ci et par là, tant des vendeurs et des acheteurs. C’est ainsi que nous constatons des personnes aux activités diverses. Vendeurs de vêtements, vendeurs de produits de consommations et bien d’autre objet cosmétique. Certes, tous contribuent à l’animation quotidienne du marché. Nous nous sommes donc rendu dans la zone des vendeuses de légumes pour faire le constat.
Malgré une peur et une réticence à s’exprimer aux vu de la situation nationale. Madame SANOU Korotimi, Commerçante de légumes aux abords du grand marché de Bobo Dioulasso a finalement voulu se confiée à travers notre micro. « Ce qu’on payait à 2000FCFA a augmenté à 4000FCFA.Si moi je gagnais 1000F comme bénéfice dessus avant et que je dois maintenant aller reprendre ces mêmes légumes à 4000F et revendre au même prix je perds » dixit Madame SANOU Korotimi. Toutes les légumes ont augmenté de prix car en plus des producteurs les transporteurs également ont augmentés le cout du transport.Chose qui alourdi le prix de revient des légumes et logiquement la hausse des prix de vente. La tomate par exemple on achetait entre 10000 et 15000FCFA le panier mais aujourd’hui, il faut debiourser 30000FCFA pour s’en acquerire un martela.Ajoute t-elle,nous demandons au gouvernement de revoir à la baisse les prix des produits mais aussi de se pencher sur le prix des hydrocarbures pour nous faciliter le transport sinon à l’allure ou les choses vont nous ne sauront plus quoi faire conclu Madame SANOU Korotimi.
PH de Madame SANOUKoritimi
Tout comme Madame SANOU Korotimi, elles sont nombreuses ces braves dames vendeuses de condiments et légumes à être confrontées à des difficultés mais n’ayant pas trop de courage à s’exprimer ces le cas de Mademoiselle SANOU Djeneba également commerçante de légumes aux abords du marché central de Bobo Dioulasso qui dit ne rien comprendre de la situation de cherté des légumes. Selon elle les producteurs doivent revoir les prix des produits.
PH de SANOU Djeneba
Quant aux Clientes nous avons interrogé Mademoiselle OUEDRAOGO Latifatou qui nous fais savoir a tel point cette situation de hausse des prix des légumes n’est pas facile à gérer. « Avant avec une tomate de 300FCFA on pouvait faire une sauce tomate mais actuellement même une tomate de 500FCFA est insuffisante » nous a répliqué notre cliente de légumes. Ainsi elle trouve la situation vraiment inquiétante et demande au gouvernement de se pencher sur la situation.
Outre les vendeuses de légumes notre équipe a également fais un tour chez un vendeur de poisson sec qui n’a vraiment pas voulu s’exprimé à notre micro mais qui affirme que le poisson sec n’aurait pas subi d’augmentations de prix.
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