Bobo-Dioulasso : Les tenants de la COPA-BF dispersés à coup de gaz lacrymogène.
Comme certains pays de la sous- régions, le Burkina Faso n’est pas resté en marge de la manifestation contre la présence française. Les manifestants de COPA/BF qui s’insurgent contre la présence Française en Afrique ont été dispersés à Bobo-Dioulasso à coup de gaz lacrymogène. C’était le Samedi 30 Octobre 2021 à la place Tiéfo Amoro. L’idéal recherché par ces manifestants est de sensibiliser la jeunesse sur les conséquences de la présence Française en Afrique, puiqu’il s’agit des Panafricanistes et travailler à faire libérer les territoires africains qui sont sous le joug de la domination Française. Des leaders du COPA/BF ont été arrêtés puis déposés en garde à vue.
Par Gwladys ZONGO
C’est au environs de 9h30, l’heure à laquelle devrait se tenir la conférence de presse du COPA/BF. Etant donner que tous les hommes et femmes de medias étaient présent, la Police a user de toutes leurs forces pour disperser la foule qui était à la SITARAIL et qui s’appretait pour organiser la marche. Alors que la marche devrait débuter de Accar-ville à la Sitarail, de la sitarail au Gouvernorat puis du Gouvernorat à la Sitarail. Mais hélas !!!La marche a été suspendue par la police Nationale. Selon les tenants de cette manifestation, des négociations ont été fait pour la tenue de cette marche .Mais le jour-j, la marche a été suspendue sans qu’il ne sache la raison.
Vue de la scène avec les manifestants
Au dire des devanciers de la manifestation, les autorités avaient donné leur avis pour la tenue non seulement de la conférence de presse et de la marche silencieuse. « Et, dans la soirée du 30 octobre 2021 , nous apprenions que le citoyen Ouédraogo Abdoul Razack et l’un de ses compagnons du COPA/BF seraient pourchassés ,puis arrêtés et actuellement détenus au commissariat central de police de Bobo-Dioulasso. Nous avons diligenté une équipe ce matin au commissariat pour savoir les raisons de leur arrestation. Les agents de police en poste ont reconnu la présence des camarades en leur sein mais ont refusé de répondre à certaines d’autres questions. De ce fait, le COPA/BF estime que c’est en quelques sortes une manière de bafouer les droits élémentaires des populations.
La COPA/BF prend encore une fois à témoin l’opinion nationale et internationale sur ces actes d’une époque révolue et demande la libération sans condition de tous ces camarades détenus injustement.», a-t-il fait savoir un des membres du COPA/BF.
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