Classement du coton burkinabè : » La 1ère place n’est pas forcement liée à la race génétiquement modifiée »,dixit Jonas BAYILOU.
Quand la production de l’or blanc du Burkina Faso a connu une baisse considérable, le Directeur général entrant de la Société des Fibres textiles, Jonas BAYILOU a démontré aux journalistes dans la matinée du Vendredi 8 Juillet 2022, ses stratégies mises en place pour combler le déficit de production que connait la production cotonnière au Burkina Faso.
Safiatou OUEDRAOGO et Issa OUATTARA(Stagiaire)
Améliorer la productivité des champs, mettre à la disposition des cotonculteurs, des intrants agricoles de qualités, doter les producteurs en engrais, en pesticides et en semences de bonne qualité capables de faire une production cotonnière en quantité et en qualité, sont quelques unes des stratégies de production mises en place par le nouveau Directeur général de la Société des Fibres textiles, Jonas BAYILOU. Arrivé aussitôt à la tète de ladite institution, il est déjà dans les champs de production cotonnière avec ses agents.
Avec une équipe pluridisciplinaire, l’institution a mis en place des rudiments pour la bonne marche de la campagne cotonnière 2022-2023. On dénombre à ce jour, 558.000 hectares en cours d’aménagement. La compétitivité de la production cotonnière avec le coton BT et le coton génétiquement modifié a été constatée dans les champs de production cotonnière. Il relève de ce constat qu’une amélioration de la production a été faite avec l’utilisation des semences du coton génétiquement modifié. Alors que des rumeurs circulaient autour de l’efficacité de la production sur le coton BT. Lors de ce face to face avec les hommes de médias, le DG a levé la toile sur la culture du coton génétiquement modifié décrié par certains producteurs de coton.
Toujours dans l’intention d’améliorer les productions cotonnières, le nouveau Dg de l’or blanc Jonas BAYILOU et son équipe a mis fin aux fausses mesures des superficies cultivables qui impactent négativement sur le rendement des productions cotonnières. Selon le Directeur général entrant, la faible productivité du coton est due en partie à l’inexactitude des superficies cultivables. De ce fait ,le DG a pris des dispositions qui consisteraient à la mesure des superficies cultivables pour atteindre 700.000 tonnes de coton d’ici fin de la campagne 2022-2023.
En vue d’accompagner et d’encourager le développement de la production cotonnière, il a fallu prendre en compte 25% de production céréalière. C’est parce que le DG Bayilou est conscient que les zones de production cotonnière sont aussi des zones de production céréalière.
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