Crises sécuritaires au Burkina-Faso : Le Mouvement d’Action Patriotique fait des propositions pour la sortie de crise.

C’est au regard de la crise sécuritaire que traverse le Burkina Faso qu’une assemblée générale a été organisée à la maison de la culture de Bobo-Dioulasso par le Mouvement d’Action Patriotique (MAP). Ladite assemblée a pour but d’apporter des idées et suggestions pour contribuer à résoudre le problème sécuritaire du Faso. Cette Assemblée a eu lieu dans la soirée de ce jeudi 7 juillet 2022 sous le thème « le rôle des organisations de la  société civile dans la lutte anti-terroriste au Burkina »

Deborah BONOU, KAM Koï(Stagiaire) et Adama TRAORE 

Plusieurs structures de la ville de Bobo Dioulasso sont venues prendre part à cette rencontre et apporter des suggestions et propositions pour résoudre cette menace terroriste qui rend difficile la vie des Burkinabè. Avant de commencer cet échange, le Président du MAP a demandé à ce que les participants de l’assemblée générale observent une minute de silence pour l’activiste Anaïs DRABO décédée dans un accident de la circulation. Selon lui, cette AG a été organisée pour permettre aux uns et aux autres de réfléchir ensemble sur la question de l’insécurité au Burkina. Il estime que la bataille sera gagnée si nous  unissons nos forces.

Ph des participants à l’Assemblée Générale du MAP.

Lors de cette AG, la présidente de l’association : « crie de cœur de femme », en la personne de SANOU a fait savoir que son souhait est que l’objectif visé par tous les membres présents à cette assemblée générale soit atteint. Et cela peut être possible que si l’on se donne  main dans la main, la même pensée, les mêmes objectifs. Des messages du pardon ont été sollicités  par les tenants du Mouvement D’Action Patriotique.

Ph de la présidente de l’association crie de cœur de femme. 

Le Secrétaire Général de la structure Mouvement la planète des Jeunes Panafricain, Adama SAWADOGO n’a pas manqué de donner son avis. Pour lui, il est grand temps de créer des cadres de débat, de concertation et d’échange pour qu’ensemble nous puissions mettre la main dans la pâte pour atteindre un idéal de paix.

Lors de cet échange, un participant a proposé de faire le combat sans pour autant sortir faire des marches. Il a suggéré que les structures choisissent un jour pour encourager les personnes qui vivent dans les zones rouges et leur apporter leur soutien. TRAORE Fousseni estime par contre qu’il faut plutôt sensibiliser. Car dit-il ce sont nos propres frères qui nous attaquent. Il faut les amener à comprendre la réalité des choses et leur expliquer que le gain facile n’est pas la solution. Quant à KABRE Kadidiatou, ce qui se passe au Burkina Faso doit interpeller tout un chacun. Pour elle, il ne faut pas insulter les forces de l’ordre qui se battent pour nous sur le terrain. Il faut plutôt les encourager dans cette lutte au lieu d’enflammer la situation.

À la sortie de cette Assemblée Générale, tous se sont dit satisfaits des résolutions qui ont été prises et décident de s’unir dans cette lutte qui est le combat de tous.

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