Education : Notre système éducatif a besoin d’une profonde reforme
Ne nous voilons pas la face, les autres peuvent philosopher mais chez nous en Afrique, le but 1er de tout parent qui scolarise son enfant, c’est que ce dernier devienne un jour, au moins plus riche que lui pour venir soulager la famille.
Le malheur, c’est que beaucoup ne franchissent pas le cap de la classe de terminale pour des raisons multiformes et l’école nous apprend tout sauf comment se faire de l’argent.
Nous le savons tous, du CP1 jusqu’en classe de terminale, pas un seul cours sur la loi de notre pays que nul n’est censé ignorer, ni de modules sur comment créer une entreprise encore moins sur comment gagner de l’argent.
combien sont-ils qui ignorent, même au niveau universitaire, comment rédiger un business plan ?
Le problème est d’autant plus grave quand on voit toute cette jeunesse, très souvent en manque de repère, se ruer vers les concours de la fonction publique.
1 290 142 candidatures pour 4 721 postes à pourvoir. En moyenne 274 candidats pour un seul poste. L’école a échouée.
L’administration ne pourra, au grand jamais à elle seule, encaisser cette surpopulation constituée majoritairement de chômeurs.
Pour beaucoup, le schéma classique actuel, c’est étudier, avoir un diplôme (BEPC ou Baccalauréat) et chercher du travail dans la fonction publique.
Pour ma part, le schéma qui pourra nous sauver de ce cercle vicieux serait : étudier, avoir un diplôme et développer un business générateur d’emplois pour d’autres.
Vu que beaucoup de nos frères et sœurs n’arrivent pas à franchir le cap de la classe de terminale, il me parait clair qu’il y a lieu d’abandonner certains cours peu utiles à la vie active et d’en introduire de nouveaux, propres à nos réalités, qui aideraient à changer le mindset collectif.
Aly Ouattara