Huit Mois du MPSR : les populations attendent impatiemment le bilan des cinq Mois.

Le 1er avril 2022, le président de la transition burkinabé le Lieutenant Colonel Paul-Henri Sandaogo DAMIBA a fait une promesse de redévabilité  de 5 mois pour son bilan face au terrorisme engrangé au Sahel. Ce 1er septembre 2022 marquant la date exacte de sa promesse, certains Bobolais ne sont pas restés indifférents de donner  leur avis sur cette fameuse question.

Par Abdoul Rajac GUIRA ( Stagiaire )

<<Chaque promesse est une dette >>. C’est ce à quoi s’attend majoritairement la population burkinabè quant à DAMIBA et la réponse de sa promesse face à la nation, tenue le 1er avril 2022.<< Quand on prend le pouvoir pour une cause noble, on n’a pas besoin de  tenir des promesses à la télé. Les actes suffiraient tout simplement pour reconnaître la crédibilité de l’engagement  du président DAMIBA >>. Tels sont les premiers propos recueillis par notre premier interlocuteur.Un passant autour du grand marché de Bobo-Dioulasso qui a jugé utile de garder l’anonymat.Selon lui,les impressions qu’il pourrait se donner des cinq mois de la gestion de DAMIBA, comme lui-même l’a signifié,<<l’éléphant annoncé est arrivé avec un pied cassé >> . Car à Solenzo il n’y a plus d’autorité , ni à kouka ni à  Bala V et la boucle du mouhoun qui est presque tombée. La région du Sud-ouest qui était restée intacte est aujourd’hui la cible des terroristes. Notre interlocuteur dit ne pas pouvoir  avouer que le bilan du président DAMIBA est positif car selon lui aucune localité ici au Burkina Faso n’est sûre d’être en sécurité en ce moment. Selon lui, le pouvoir qui a été pris depuis le 24 janvier 2022, on ne devait pas se retrouver à  faire semblant de parler d’un bilan de cinq mois tout en sachant que les militaires se sont accaparés du pouvoir depuis  huit mois maintenant. Parfois les bilans et la réalité demeurent deux choses différentes,  ajoute-t-il. S’il faut s’attendre à un Bilan pour juger la crédibilité du pouvoir, nous passons à côté de l’essentiel. Le nombre de villages qui n’existe plus depuis son arrivée au pouvoir équivaut le bilan actuel du pays, a-t- il conclu.

Quant à Alidou Belem, un réparateur télé aux encablures du grand marché de bobo, depuis les trois premiers mois de la prise du pouvoir, la population pouvait déjà se faire une idée du bilan de DAMIBA. À en croire ses dires, ce n’est pas au président lui-même de nous donner un délai de mois pour nous faire des bilans mais c’est plutôt son travail qui devrait être analysé jour et nuit. Car selon lui<< il a pris le pouvoir parce qu’il dit être capable de gérer la situation du pays >>.

Selon un autre interlocuteur qui a bien voulu lui aussi garder son identité, ce n’est pas un retard que de donner des mois pour s’attendre à un Bilan. D’ailleurs, ajoute-t-il, DAMIBA lorsqu’il prenait  le pouvoir, devait d’abord constituer son gouvernement. Et ça ne se fait pas du jour au lendemain. Il fallait trouver des hommes capables et cela va certainement mettre du temps pour se stabiliser. Selon toujours ce même interlocuteur, le mieux serait d’attendre le bilan promis avant de juger quoique ce soit car c’est le président lui-même qui a pris l’engagement de le faire et il serait sans doute conscient de cela.

Une chose est sûre, même avec les avis différents, le souci de tout le monde ici c’est la recherche de la stabilité du pays.

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